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Sur la route vers Cheboksary

...Où nous attendent les parent d'Olga.

On quitte Moscou en se disant qu'on y reviendra, et pourquoi pas en hiver cette fois.

Sur la route, on s'arrête rapidement à Vladimir : très charmante ville de "province" sur une colline, où maisons en bois et en dur se côtoient, dômes dorés dépassant de la verdure, surplombant la rivière. Une ville qui donne envie d'y séjourner.

Mais on décide plutôt de camper près de l'eau. On se retrouve dans un village de datchas visiblement, accessible uniquement via un chemin de terre (et eau) cabossé au possible, flaques et ornières géantes, que Manu franchit brillamment avec une envolée impressionnante (avec retombée lourde mais maîtrisée au sol). Je regrette amèrement de ne pas avoir filmé le camion qui se cabre propulsé par l'arrière et retombe dans la flotte, trop occupée à guider le pilote et à prier intérieurement pour qu'on ne reste pas enlisés ! Bref, si on avait des doutes sur la capacité de franchissement du camion , ils sont levés et je lis la satisfaction sur le visage de Manu (son jouet marche bien) !

Ces petites maisons de bois ciselé et coloré sont vraiment charmantes (même si souvent délabrées) et ressemblent un peu à des roulottes géantes et sédentaires.

Après 30 min de piste cahotique, on trouve un endroit parfait près de la grande rivière (qui pourrait presque faire penser à un bras d'Amazonie). Manu fait un feu en 2 min pour les keftas, mais c'était sans compter l'attaque massive de moustiques qui nous assaillent de toute part. On va finalement manger debout en gigotant et en se tapant les uns les autres, puis se réfugier en courant dans le camion où on se livre à une chasse en règle. Ceci dit, toutes fenêtres ouvertes (avec moustiquaires), la nuit fut bonne et le décor splendide (genre lac des cygnes). Un ou 2 4X4 ou quad vont passer dans la nuit avec musique métal à fond, squatter à un endroit puis repartir.

Bref, jusqu'à présent, nos squatts en dehors des grands axes se sont plutôt bien passés (même si j'avoue que l'épisode moustiques, je déteste !). On nous avait en effet fortement conseillé de ne dormir que sur les grands axes, à l'endroit où les camions dorment… On n'a franchement pas réussi à s'y résoudre ! Et pas ressenti d'hostilité ou insécurité dans les cambrousses (jamais vraiment seuls en revanche). Ceci dit, inutile de sortir des grands axes sans 4x4, les routes adjacentes deviennent des pistes cabossées après qqs mètres seulement !

Un dej à Nijni-novgorod, 5ème ville du pays sur la Volga. Resto géorgien, très sympa (ça faisait longtemps qu'on n'avait pas parlé bouffe, hein?), petite expérience intéressante pour Manu d'alcool d'ail...

Point rapide sur l'état des routes/circulation russes : pas si terribles finalement, on avance bien. C'est vrai qu'elles sont en assez mauvais état (rafistolages et ornières camion) et qu'on croise 1 accident de camion (avec cabines ratatinées ou voitures explosées contre la glissière) tous les 50 km (exemple ci-dessous), mais avec une bonne anticipation, de bons amortisseurs et en laissant passer les abrutis qui veulent passer coûte que coûte, on avance plutôt sereinement et efficacement (parole de conducteur).

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