ça y est, on mange de la poussière, du désert, du chameau et du 40°C !!
Après un dîner / balade à Samara by night (une ville étonnante avec de magnifiques immeubles 1900 totalement Art Nouveau !), on campe dans la campagne près d'un cimetière... perfect !
Puis direction Kazakhstan : passage de frontière en 1h20 (trop la fête !), après avoir pris le parti de doubler toute la file de voitures kazakhs avec leur vie bien empaquetée sur le toit... et ça marche :), des douaniers plutôt souriants et, comme nous l'avions revalidé la veille grâce au WiFi du resto -car l'anticipation et la planification sont nos talents... -, pas besoin de visa depuis le 1er janvier 2017... ouf !
+1h encore, et +10°C... Nous voilà à 40°C... et c'est là que j'ai béni Manu qui a in extrémis refait faire la clim du vieux Romain Michel avant de partir ! Parce qu'un petit coup de clim de temps en temps, non seulement c'est vital pour le GPS sur la tablette, mais plutôt bien pour nous aussi (déjà que les ambiances surchauffent naturellement chez nous !).
Steppes kazakhs (et brûlis... parce qu'il ne fait pas assez chaud) : les herbes sèches ont des reflets mauves et vert pâle... c'est beau !
On décide de faire une pause près d'un plan d'eau à environ 200 km de la frontière... Le temps de rencontrer un troupeau de chevaux semi-sauvages... Un bien chouette moment et un endroit magique, d'où nous délogent les taons...
Et voilà ce que les locaux laissent de leurs bbq... la haute conscience écolo ne les a pas encore frappés !
On campe à 300 m dans une clairière plus loin de l'eau... mais on se fera rattraper par les moustiques encore et on se sauvera le lendemain matin, à cause des taons à nouveau !
Maintenant on roule avec les chevaux, chameaux, vaches...
Pause déjeuner...
Quant aux routes kazakhs... quand les "pansements" de bitume n'ont pas été complétés, mieux vaut rouler sur les pistes dans la steppe d'à côté... PAs très confort on va dire !
Arrivés à Atryaou... soit disant près de la mer Caspienne ! Nous avons donc poussé jusqu'à la mer mus d'un espoir fou de nous baigner... mer qui n'est restée qu'hypothétique sur notre GPS, qui nous indiquait que nous étions au milieu de la mer... et physiquement, nous étions sur une route au milieu de steppes et de roseaux, de champs de poteaux électriques et de maisons à l'allure de manoirs à côté de maisons aux toits rouges et bleus... Et ce, après nous être faits arrêter par 2 flics véreux (nous n'avions pas nos phares), dont un qui sniffait de l'éther dans la bagnole, à qui nous avons filé 2000 T (soit 5€) et repartis.
Pffffff Obligés de nous rabattre sur la plage de la ville, pataugeoire géante sur le fleuve où toute la ville se retrouve à 19h. Mais ça fait tout de même un bien fou de se plonger dans la flotte !