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lacs Köl-Say, 6h de balade ardue, ça le fait !

On hésitait tout de même à se faire 700 bornes Aller retour depuis Almaty (et l'estomac dans les talons pour ma part), mais franchement, le jeu en valait la chandelle !!

La route splendide (on va encore vous faire profiter de mes photos de bord de route), le canyon 1h avant d'arriver, les troupeaux dans les plates plaines vert clair au pied des montagnes avec les glaciers, les villages avec les gamins qui se cachent dans les tuyaux en ciment, les gardes à cheval, les rivières tumultueuses, les montagnes collines, puis les glaciers en arrière-plan, et Saty, ce petit village au bout du monde après une piste bien cahoteuse où on ne trouvera pour dîner que 3 "maisons-boutiques" vendant des œufs, des pâtes et 3 tomates pas pourries… On a quitté Almaty à 25°C le matin, on est maintenant à 8,5°C, pas vraiment équipés pour le temps tourmenté de la soirée (vent et la pluie) ! On se pèle les miches !!

On dort dans la montagne, proche de la guérite d'entrée du parc, et on découvre des plans de cannabis au pied du camion le lendemain (il pousse naturellement ici : "on a dormi dans un champs de beuh...", "bah oui, je sais qu'il y a des boeufs..." HA)

Le lendemain, grand soleil… Ouf ! Parce que de toute façon il fait frais sur le chemain de rando : on passera du 1er lac à 1550m au 2ème à 2500m et on a dû faire (on ne sait pas exactement) 16 km minimum, montées / descentes. Les filles ont géré comme des chefs ! On a dépassé 2 petits groupes d'adultes (de toute façon, il n'y a personne : s'il y a 3 voitures par jour dans le parc en moyenne, c'est bien déjà, et la moitié de français, le reste kazakhs !) sans perdre le rythme et Pénélope a juste réclamé à manger sur le dernier km de la balade (on ne l'a pas portée une seule fois). Elles sont prêtes pour la rando !

La balade était superbe et ludique, entre sous-bois forêt, montagne avec vue plongeante sur les lacs et suivi de rivière entre 2 lacs.

Bref, une journée géniale, avec juste pour Erika la frustration de ne pas avoir pu pêcher avec Kevin, un français qui faisait le Mongol Rallye en super5 avec ses 2 potes brésilien et qui lui avait promis une partie de pêche… Il a fallu qu'on parte pour pouvoir avancer un peu de route pour le lendemain. Mais ce n'est que partie remise !

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