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L'Altaï : quand la hauteur ramène la couleur

Sur la route, la porte arrière se décroche (ainsi que la tablette sur laquelle repose le bidon d'eau potable)… Damned ! Les chocs violents et répétés dus aux routes plus que chaotiques commencent à avoir raison de nos charnières ! (enfin celles de Romain Michel, les nôtres tiennent encore :)).

Après avoir sauvé les meubles avec un câble, on trouvera 2 vis adéquates dans un magasin (de type bazar pour les bagnoles) qui feront l'affaire… jusqu'à mieux !

Campement multi activités pour certaines...

Nous quittons nos chouettes compagnons de bivouac à Ust Kamenogorsk après un dej blinis. Eux partent directement vers la frontière, nous décidons de passer 2 jours dans l'Altaï avant.

Je ne sais pas si c'est du fait de nos rétines devenues blasées des paysages bicolores jaunes et bleus (steppe et lacs), ponctués de vert, mais nous sommes totalement émerveillés par l'approche de la campagne puis de la montagne après Ust ! Revoilà les couleurs, on se croirait dans un paysage tantôt Alpes françaises, tantôt italien ou Monténégro (enfin ce qu'on en imagine) : 100 nuances de vert avec les bouleaux, les pins, les saules et autres arbres et arbustes qui commencent à tirer vers le jaune, du rouge / bordeaux de tiges de longues fleurs blanches, rivières et lacs.

Bref, le paysage nous met en joie et le bivouac du soir se fera dans les collines rouges, au milieu des chevaux semi-sauvages… Franchement, à part la piste pas facile, un garde de parc qui abandonne d'essayer de comprendre notre anglais et nous laisse passer sans sourciller, et une nuit un peu penchée (on retrouvera les filles agglutinées sur le côté gauche du camion… mais va trouver un endroit d'aplomb sur une colline / montagne !), c'est le pied !

La rando du lendemain sera consacrée à suivre la grosse rivière qui passe à 15 km de notre point de chûte… tendu pour les chevilles (grosses caillasses) mais rafraîchissant !

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