Baoding grottes près de Dazu. On y arrive tard (après 16h), ce qui décourage la plupart de la troupe… Sans compter ceux qui prennent les "normal roads" et arrivent à 18h. Finalement, seules Salomé et moi tentons notre chance auprès de ce site naturel tout de vert et d'eau vêtu... Après 30 min de marche jusqu'à la montagne sacrée (et profane, vu les personnages aux apparences animales parfois, gardiens des paradis et enfers bouddhistes, et de la "cour"), nous nous lançons dans plus de 20 min d'âpres discussions avec 2 flics à l'entrée (guichet de tickets étant fermé nous n'en avons pas). Nous voilà entrées gratuitement, heureuses de notre stratagème et de nous retrouver seules au monde (nous sommes seules sur le site !) avec ces drôles et magnifiques personnages colorés. De la couleur partout donc, pour une fois, des falaises en U dans une végétation luxuriante, la sempiternelle brume de ces montagnes humides et un rayon de soleil, des bouddhas sereins et majestueux et des personnages aux confluents du bouddhisme, du taoïsme et de l'hindouisme (si j'ai bien compris !). Un sacré mélange plein d'énergie forte et positive. On se régale.
On vous a concocté une petite séance de "Où est Charlie ?"
Wulong : décors de Transformers / les 3 ponts. Idem, après un convoi qui matérialise toute l'inertie que peut porter un groupe de 6 véhicules, nous arrivons à l'arrache (et encore seuls) juste avant la fermeture des guichets pour pouvoir visiter le site incroyable des 3 ponts, emportant Jens dans nos bagages qui attendait ce moment avec impatience (une découverte pour lui) !
Grandiose ! Des falaises abruptes à souhait qui se sont écroulées sous le poids de l'eau et créé ces 3 ponts naturels, dont l'un figure le saut d'une carpe géante (réellement !). Balade de 2 heures dans ce décors digne d'un film d'Indiana Jones. Génial. Nous rentrerons à la tombée de la nuit, encore ébahis de la richesse naturelle de ce pays de dingue. Nuit à l'hôtel, douches chaudes pour tout le monde (Pénélope était littéralement noire de crasse… jamais vu un petit d'homme trainer autant ses guêtres absolument partout et même là où on n'imaginerait jamais. Quelle vie dans ce microbe !