top of page

Chengdu et environs - pandas et montagnes

Pandas - centre de recueil au NE de Chengdu

Un doux et très chouette moment à observer dans leur milieu naturel ces beaux animaux nonchalants que l'on aurait vraiment envie de prendre dans ses bras comme des peluches. Certains dévorant des pousses de bambous affalés sur le dos, d'autres faisant une sieste qui pourrait durer une éternité bien calés entre les branches d'un arbre - palme au panda géant qui dort entre les branches, les pattes arrière en grand écart facial, position Kung-fu !

Taoping

Jolie balade dans un village aux anciennes maisons toutes de pierres grises. Les filles s'éclatent dans le labyrinthe de ruelles larges d'à peine 1m parfois et passages aux poutres dangereuses pour les têtes et tout sombres. Puis à grimper les escaliers des anciennes maisons en bois ciselé, où sèchent des jambons !

Petit sentier rejoignant la montagne, on chipe 2 petites aubergines, 1 piment et de la cive pour le diner du soir et on ère en formation restreinte le long d'un impétueux torrent, puis la montagne, puis les jardins où coqs et cochons se cottoient.

séance de gym en plein vent !

Splendide route brumeuse aux collines vertes qui plongent et trempent dans l'eau verte. Le ciel se découvre un peu, la chaleur arrive. Nuit près des champs.

Grand Bouddha de Leshan : il est grand, il est gros le bouddha ! Il est assis, haut de 71m, face aux fleuves...

Le plus grand bouddha assis of the WORLD, paraît-il ! Il est en tous cas très impressionnant et air serein. On en fait le tour : descente par escaliers étroits, remontée jusqu'à son crâne bouclé, temples au sommet, une chouette balade. "Hamburgers chinois" au dej, ultra épicés ! Jolie balade près du fleuve (où 2 fleuves se rencontrent : l'un couleur verte, l'un couleur marron).

Emei Shan : la magnifique montagne tropicale. 50 € de droits d'entrée… il y en a que ça refroidit, mais nous on prend le parti d'en profiter un max ! Départ à 8.30, par un ciel bleu (mais oui…) et on commence à grimper les milliers de marches qui nous mènent d'un temple à l'autre. On fera bien nos 16 km de montagne et escaliers, plus petite route qui traverse qqs villages où nous sommes les seuls touristes. C'est magnifique, tout est vert, des centaines d'essences d'arbres, des cascades, rivières, qqs champs et vergers, une paysanne qui prend sa machette et aide Erika qui avait entrepris de transporter une tige de bambou, à le transformer en baton de marche et en fait 2 autres pour les petiotes…

On longe la montagne, dans la forêt parsemée de villages et temples. Celui de Sheishin me marque par sa sérénité, sur son flanc de montagne, tenu par des moines femmes au crâne rasé, et décoré de pots de fleurs et plantes taillées. J'ai aimé aussi voir les jardins potagers des moines et leurs activités de menuiserie. Les filles s'adonnent aux gestes de la prière (debout mains jointes, puis à genoux sur les coussins et poser la tête en ouvrant les mains de chaque côté) devant les nombreux bouddhas que l'on rencontre, ce qui amuse beaucoup les moines. Bref, un endroit qui respire la sérénité et la beauté. Génial ! Les filles ont tenu la motivation jusqu'au bout…

La montagne aux macaques en revanche a tourné court : déjà sur le chemin, on rencontre Eric qui s'est fait mordre à la main (piqure anti-rabique immédiate !), ce qui nous refroidit un peu. Ensuite, on voit de loin quelques individus dans les arbres qui nous paraissent bien massifs ; jusqu'ici tout va bien, c'est toujours réjouissant de voir des animaux dans la nature ! Puis nous arrivons à l'endroit où squattent ceux qui cherchent visiblement la présence humaine, sur la passerelle de promenade… et là, Erika commence à se faire choper la cheville par un gros macaque pas beau (parce qu'ils faut bien dire qu'ils ont une sale tête les gros !), panique et se met à crier et à courir, si bien qu'elle se retrouve encerclée par trois autres… Bref, pas totalement à l'aise, on fait demi-tour fissa, Erika jure qu'elle ne voudra plus revoir un macaque de sa vie, Salomé nous dit en avoir vu un qui a fait un sourire (mouai, montrer les dents, c'est pas forcément bon signe !) et un autre qui a chipé la bouteille d'eau d'un promeneur (ils sont connus pour ça). Bref, les singes, on les préfère dans les arbres, en tous cas ceux-là !

La balade se termine par un magnifique lac et à nouveau dans la brume. On arrive fourbus au parking, mais heureux (c'est aussi le bilan qu'en fait Salomé, ouvertement heureuse de sa journée ! Qui plus est sans école, ce qui décuple le plaisir :)).

bottom of page