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Douceur de vivre sur l'île de Koh Paen et Chiro (Kampong Cham)

Arrivés à Kampong Cham, on se restaure et on file sur l'île de Koh Paen, qui nous réservera bien d'agréables surprises...

Élégantes maisons sur pilotis avec leurs toits ornés et rideaux tels des peintures et noyées dans la végétation (bananiers et autres arbres procurant une lumière douce et changeante).

Rencontre avec un monsieur de 67 ans qui parle un très bon français et qui nous prendra sous son aile bienveillante pendant quasi 1 journée, nous invitant à visiter son jardin et sa maison et à manger des fruits qu'il vend généralement sur le marché de Kampong Cham (bananes, papaye orange mais dure - ça ressemble fort à de la carotte en plus doux encore, noix de coco fraîche). Sa femme est morte l'an dernier et ses 6 enfants vivent à Phnom Penh, il doit s'ennuyer sec et est de toute évidence ravi de nous avoir rencontrés.

La petite île de Koh "qqch" adjacente à Koh Paen… où nous traversons le bamboo bridge, une première fois avec CP, une deuxième fois à pieds (le gérant du pont voulait nous faire payer 10$, du coup, nous sommes repartis et avons finalement payé les 2$ que nous lui proposions initialement pour la traversée à pieds !! Pas à une contradiction près...).

Balade parmi les cotonniers… ces arbres droits et forts, à la silhouette majestueuse et équilibrée, produisant des gousses grosses comme des concombres remplies de coton, comme une forêt magique, une forêt d'elfes, sur une pelouse verte pétard, le long de la plage, les vaches blanches et hautes sur pattes paissant tranquillement… Quel paysage paisible, à la fois doux et frais, qui invite les yeux à regarder le ciel !

Magnifique,

Passage parmi les maisons sur pilotis des villages, où nous nous faisons héler encore une fois par un homme qui nous apporte des chaises, de l'eau et tout un tas de fruits que nous ne connaissons pas, en guise d'en-cas. Les gens ici sont tellement contents de nous voir, tellement accueillants, impossible de refuser et nous ne boudons pas ces goûters de fruits tout juste cueillis sur les arbres qui nous entourent… un régal et quel bonheur d'être accueillis aussi simplement et gentiment !

Un petit paradis de vie rurale simple et heureuse ; on y resterait volontiers un bout de temps indéfini...

Nous restons 2 nuits, séduits totalement par l'atmosphère de l'île et celle de la guesthouse Mekong Bamboo Hut, un coin de rencontre dans les bananiers et les bambous au bord du Mékong, où les guests dorment dans des chrysalides (hamacs avec moustiquaires) et profitent d'une chouette cuisine locale et de bonne bonne musique, franchement les gars (enfin Hélène et Max), c'est top, faut rien changer ! On y retrouve Yas et Lucas qui ont élu domicile dans la place pour 2 mois et aident aux menus travaux et aux repas. Chouette endroit, belles rencontres et discussions tous azimuts. Le genre de guesthouse minimaliste mais où tout est fait pour se sentir bien, comme à la maison (sous les palmiers tout de même) et dans laquelle on se projetterait aisément. C'est tout de même beaucoup de boulot, Max et Hélène ne s'arrêtent jamais.

Discussions intéressantes autour du voyage bien sûr, de la méditation et du Vipassana, de la kinésiologie (empreintes dans le corps d'évènements vécus si j'ai bien compris), du recul sur soi-même et de comment se faire une belle vie (toujours pas de recette, mais des gens en quête :).

Chiro :

Missionnés par Max pour apporter un sac remplis de sacs plastiques (et de fourmis rouges ! Salomé et Pénélope se révèlent de formidables tueuses de fourmis), nous nous rendons à OBT, un chouette projet qui structure le petit village de Chiro au bord du Mékong, autour d'activités d'école (cours d'anglais, musique et autres), d'agriculture (ils introduisent le tournesol) et la gestion des déchets plastiques (ils chauffent les sacs plastiques, mélangés avec du sable pour faire des briques). Projet auto financé à 40% par la guesthouse et à 60% par les dons (entreprises National Geo & RATP).

Les filles iront au cours d'anglais prodigué en plus de l'école publique aux enfants du village, (cours bruyant mais sympa selon elles !), se feront faire des câlins par les jolies et souriantes collégiennes séduites par leur nez et leurs cheveux "clairs" et on profitera tous d'une baignade de rêve dans un Mekong sans boue (sisi) et d'une plage immense de sable blanc que l'on atteint en traversant champs de maïs, de tomates et de tournesol... Des pêcheurs musulmans qui ramènent leur filet au coucher du soleil. Dîner dans une famille locale, le papy qui crache à travers les lattes de bambou, les enfants qui nous tirent les cheveux et la grand mère aux dents rouges qui chique le béthel.

Les volontaires français qui gèrent le site (François et Thobias) nous accueillent avec enthousiasme et gentillesse, bref, encore une étape qui nous happe une nuit de plus avant de nous enfoncer dans l'Est sauvage :)

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