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Wadi bani khalid, premier pas dans les merveilles vertes du désert omanais… et le faux pas...

La zone est incroyablement belle (et touristique !).

Nous arpentons à pied le wadi, suivant une vallée verte de palmiers datiers et bassins d'eaux colorées autour d'1 village, falaj, puis marche dans la montagne rocheuse le long de lagons plus en moins encaissés, jusqu'à la grotte dans laquelle, sans torche, nous ne nous aventurerons pas. Partant du dernier lagon, nous enfilons nos maillots de bain et descendons de bassins vert menthe en bassins bleu menthol, passons par une faille bleue profond (personne n'a pied, mais Salomé et Pénélope, encore un peu frileuses sur les longues distance sans mettre le pied à terre, comprennent vite qu'elles peuvent se reposer soit grâce aux cordes qui pendent le long de la falaise soit en faisant la planche, nickel). Tout est idyllique et franchement amusant, jusqu'à ce que nous atteignions l'avant dernier bassin et que Salomé se prenant pour un fakir, ne marche sur des braises encore chaude d'un feu qui a été recouvert de sable. Brûlure au 1er degré sur un pied, au 3ème degré sur l'autre… elle hurle, panique totale. Manu retourne chercher les sacset les soins, pendant que je maintiens Salomé dans l'eau pour stopper la brûlure et la traine littéralement sur mon dos sur 3 bassins qui me paraissent une éternité avec ses gémissements et cris continus dans l'oreille. Toute en tension, elle est trop lourde pour moi et je fatigue, mais on parvient à l'entrée du wadi en prenant notre temps.

Franchement la tuile cette brûlure ! Cette fois, on a une vraie invalide pour plusieurs jours : impossible de marcher et tout à fait déconseillé de se mettre dans l'eau (principe que l'on enfreindra, tant pis, on est dans la région des wadis, une des plus belle au monde, ces eaux parfaites, tant pis, la guérison attendra un peu plus…). On sort biafine et tulle gras et c'est parti pour une bonne semaine de galère.

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