Garage à Ras Al Khaima - un nouveau soufflet pour notre cardan, qui semble convenir à peu près…
Arrivés à Dubai, nous nous chargeons des formalités pour la suite : on tire des Rials iraniens (change direct), remboursement de taxe sur le véhicule chez Cargosol, on tire des dollars et on fait un petit plein au Carrefour avant d'aller dormir sur le spot de Sharjah, sur la plage près de l'aquarium.
Baignade sur une plage blindée de russes, puis on se dirige vers la clinquante Dubai où nous attendent Françoise et Sami son neveu et sa femme Dahlia, pour la soirée. On profite d'abord de la plage de kite surf de la ville, une enclave de bikinis dans cette région aux corps plutôt planqués, des trucks de falafels, burgers & co plutôt savoureux, un skate park, des douches publiques rutilantes et colorées (ah oui on n'est pas en France…), bref un endroit plutôt super décontracté fun et agréable. Nous rejoignons nos amis dans leur résidence pour rejoindre un chouette resto donnant sur un golf (sans "e") pour le diner. Sami et Dahlia sont syriens et nous racontent un peu leur histoire (ou plutôt qqs bribes) et leurs sentiments face au désastre de ces dernières années de leur pays d'origine, leurs exils en Arabie Saoudite et/ou en France, puis à Dubai… Nous sommes bien incapables de nous mettre à leur place et de pouvoir imaginer ce que l'histoire récente a pu provoquer en eux (d'ailleurs sûrement des choses différentes pour chacun… Dahlia est d'une famille très traditionnelle du nord de la Syrie, proche de l'Iraq).
Pour eux, la Syrie c'est bel et bien fini et ils n'imaginent même pas de futur à ce pays si riche de traditions et d'histoire désormais laminé par une guerre qui les a dépassés… La La vie à Dubai est plutôt agréable pour eux, ils y trouvent un équilibre et un accès aisé à toutes sortes de services (encore faut-il ne pas sortir du cadre, sinon… les choses deviennent compliquées!).