En cie de Pieter & Anja, Florian & Claudia avec qui nous avions bivouaqué à Sharjah et leurs 2 camions Man, l'un géant, l'autre super compact (qui accaparent l'attention de tout le monde, si bien qu'à côté d'eux, nous sommes plutôt peinards :)) + 2 couples d'italiens en moto, nous arrivons au port à 15h pour un départ vers 21h30. LE temps aura passé plutôt vite, à l'ombre d'un hangar où les filles prendront un bain de sel et où nous récupérons qqs plateaux mis de côté (un port, c'est une brocante à ciel ouvert, ou un bazaar décharge mais sans négo). Arrivés à bandar Abbas, nous missionnons un local pour notre clearance : pour 40 € il fait tous les papiers pour nous, nous appelant de temps en temps pour une signature… Arrivés à 9h au port, nous ne sortons pas avant 15h, mais sans stress et avoir rien eu à se préoccuper…. Incroyablement facile finalement cette arrivée et dédouanement en Iran, et peu onéreux.
Puis cartes sim (ça prend un temps certain, mais ça marche), l'agitation et l'activité de la ville reprend à 17h (avant tout est fermé entre 14 et 17h) et bbq sur un ppk en face de la plage. Nuit chauuuuuude
Ormuz : on loupe le ferry du matin et celui de midi ne part qu'à 13h15 (en théorie)… on part tout de même, avec le ferme objectif de revenir avant la nuit pour rouler plus au nord et passer une vraie nuit au frais… Oui, quitter cette moiteur posseuse de ce bord de mer nénamoins fort sympathique, où les véhicules roulent au moins autant sur la plage que sur la route, plage où se coitoient oevres d'art, carcasses de gros bateaux, commerces en tous genres et baignades enfantines et uniquement masculines… Un beau bordel que cette ville de bord de mer de aBandar Abbas, mais nous avons eu notre lot de chaleur crasse ! :)
Nous embarqons l'estomac dans les talons à force d'attente d'un départ qui ne cesse de s'ajourner depuis 10h dum at.
Nous rencontrons Arash, le beau designer qui nous fait écouter de la musique et chansons tradtionnelles iraniennes qui font bien marrer les filles et s'occupe du 1er hôtel en construction sur Ormuz. Nous négocions un tour de l'île de 2h en tuk tuk qui durera 3h. L'île est rocheuse, sauvage, un concentré de roches multicolores (jamais vu autant de couleurs minérales qui se juxtaposesnt les unes aux autres sur un si petit territoire : rouges , blanc - montagnes de sel, grootes, les filles lèchent les parois aec bonheur… Eh oui, elles aiment le sel - bleux, ocres, jaunes, violets violines…. Le tout sur un fond de mer d'un bleu profond et des falaises laissant des perspectives vertigineuses sur des plages vierges (réservées aux tortues), c'est somptueux ! Eblouis par ces paysages et entrainés par les rencontres que nous y faisons (un couple de Téhéran la cinquantaine qui nous couvrent de petits cadeaux, des jeunes branchés et lookés qui s'amusent de tout et prennent les filles pour cobayes pour exécuter des peintures sur la peau avec les sables collectés sur l'île ; les gens recommencent à me prendre pour une iranienne, me parlant farsi ou me disant que je ressemble à une de leurs sœurs...), nous exploserons le temps et n'aurosn même pas le loisir de visiter le fameux fort d'Ormuz, impressionnante bâtisse en ruine qui abrite encore une église à moitié enterrée, œuvre des portugais. Next time!
Nous préférons prendre le dernier ferry et manger - enfin !- un déclicieux repas de plats traditionnels (poulet au safran et cannelle cumain, poisson exquis qui arrive sous forme de chair noire émiettée - chair de poisson citronnée avec herbes et épices, un régal!) et prendre le large. Au bout de 100 km, vers 212h, notre objectif était largement atteint : 23 °C ! Hmmm une vraie bonne nuit qui s'annonce !