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Persepolis, voyage au temps des Achéménides...

L'ancienne cité reste, même à l'état de ruines, belle et majestueuse et étonnamment, elle laisse imaginer la splendeur passée des bâtiments de ce royaume déchu. Et Ahura Mazda, le dieu zoroastrien, nous fait défiler en 2h toute sa panoplie de cieux : bleu et grand soleil, nuages blancs et noirs, pluie soudaine et forte, soleil à nouveau. Nous repartons la tête farcie de noms magiques tels que les Mèdes, les Elamites, Assyriens, Perses, Xerxes, Ataxerxes, Achéménides, Porte de toutes les nations, griffons, satrapies, zoroastrisme… évocateurs de temps anciens et pompeux, chargés d'une signification lointaine et d'une histoire mythique.

Nous partons la tête ailleurs, au milieu des montagnes pointues rouges et blanches, en direction d'Ispahan finalement, décidant de zapper la belle Yazd que nous avions adorée 9 ans auparavant et le caravansérail baloutch où nous avions fêté un Norouz inoubliable… Arbitrages toujours :). Nous apprendrons le lendemain qu'une véritable tempête a secoué Yazd… toujours se fier à son intuition !

Nous cheminons à travers ses paysages somptueux, croisant de vieux caravansérails abandonnés perdus au pied des montagnes qui enserrent vergers et carrés de verdure à la lumière du soleil couchant et sous un ciel sombre et capricieux qui nous balance de temps à autre une averse et un coup de vent d'une force impressionnante. Notre bivouac est splendide, à l'abri d'un muret de terre et au bord d'un quanat qui irrigue des vergers aux arbres en feuilles et fleurs. Ce qui ne nous empêche pas d'avoir froid sous nos couettes légères et un petit 5 degrés nocturne, très vite réchauffé par le soleil matinal.

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