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Erevan, en pleine effervescence

Eh oui puisque nous arrivons comme des fleurs le lendemain de l'élection de leur nouveau premier ministre - Nikol Pachinian - qui générait des tensions depuis plusieurs semaines. Lâchers de colombes dans le ciel, grosse affluence au parc dominant la ville et au musée des armées (oui non ça ne nous parle pas bien à nous), ça siffle, ça crie de joie dans la rue, les gens sont heureux et ont très envie de faire la fête ! A nous les restos avec de la musique - et de la bonne musique !-, des DJs (des filles DJs), l'envie de danser qui titille les filles (et moi)… ça faisait longtemps, on avait l'impression que ça ne nous manquait pas, mais c'est bon de retrouver un peu d'ambiance festive et survoltée ! Bars restos où on ne s'entend plus, c'est bon ça !

La nourriture d'un coup devient aussi plus glamour (pizzas arméniennes savoureuses, herbes partout, aubergine tomate poivron, plats géorgiens…).

On se plait bien à Erevan. Du coup, on prolonge un peu notre course au garage… petits dej faméliques, balades dans les rues, on rencontre le prêtre de la plus vieille église d'Erevan qui prend le temps de nous saluer en français, de nous raconter qu'il est né aux USA mais que contrairement à ce … de Trump, il aime la France ! -, excursion à l'ouest (Echemiezin ).

La ville est verte et vallonnée : des collines en parcs et musées ou parsemées de petites maisons formant des villages en escargot, des monuments imposants comme cette cascade entre art nouveau et soviétique qui nous amène à grand renfort de marches au sommet de la ville et à la statue de Mère Arménie dans un parc de la Victoire en pleine effervescence, une fête foraine, l'imposante place de la République éclairée de 1000 feux et fontaines.

Etchemiadzin : affublée d'échafaudages, l'élégante vieille dame qui est le plus ancien édifice chrétien, a décidé de se planquer… mais arrivés à proximité, un chant puissant et envoûtant nous attire vers l'intérieur : nous arrivons en pleine messe de l'ascension (10 mai).

Les hommes défilent avec leurs étranges costumes noirs à capuches pointues (on dirait une secte) et les femmes en mauve (comme celles formant l'incroyable chœur de chorale) et un voile de dentelle sur la tête. Nous restons un moment, fascinés par ces magnifiques vocalises enveloppantes et les peintures sombres et délicates des plafonds. Puis nous repartons trouver le soleil et… le garage Mercedes. Au bout de 15 min, on comprend qu'ils veulent gentiment nous extorquer 50€ pour changement du filtre (comme tous les Mercedes du monde : se faire suer le moins du monde et facturer un max des services basiques), la moindre pièce mettant 15j pour arriver d'Allemagne. Alors nous décidons de quitter la dynamique Erevan et gagner le lac Sevan.

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