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Iran, considérations diverses...

Un petit mot quand même sur :

Les iraniens et la route…

Comment des gens aussi cultivés et raffinés (même le paysan est poète dans ce pays) peuvent être aussi brutes sur la route ? Jamais expérimenté de conduite plus sauvage et désordonnée, voire offensive, que celle des iraniens ! (peut être à comparer à celle des égyptiens - un souvenir du Caire pendant le ramadan…). Au volant ils semblent tous pressés, collant au cul de la voiture de devant, à 10 dedans, alors que dans la vie, ils cultivent l'art de vivre pleinement le moment et le lieu présent, savourant le moindre chant d'oiseau, la moindre parcelle d'herbe verte, arbres et fleurs, vue. J'ai tenté de saisir avec l'appareil photo qqs moments de bravoure de situations rocambolesques sur le bitume, mais Manu s'étant promptement adapté à la conduite locale, comme toujours, non sans continuer à pester (il a beau s'adapter, il n'a tout de même pas le niveau - la connerie au volant, ça se cultive !), je n'ai pas réussi à les rendre probantes ! Trop fluide… En revanche, les dos d'âne bombés et sournois qui jalonnent la route nous la rendent bcp moins fluide !

Les filles (les nôtres). Elles ont adoré l'Iran, pourtant pas le pays le plus ludique, quasi pas de faune (-encore hantés par le hurlement des loups kurdes - mais peut être avait on déjà fait le plein ?), pas de baignades, des rencontres, certes, mais surtout des jeunes entre 20 et 40 ans (oui c'est jeune...), peu d'enfants (ils sont surprotégés), du parfum rose ou cardamome dans tous les desserts (beurk). Mais elles ont aimé ces invitations incessantes, ces bazars et leurs artisans au travail, ces palais des 1001 jours et musées de belles choses, ces montagnes et vieilles pierres, ces histoires invraisemblables, les kebabs et shishliks, les pains tout chauds… Pour le moment, le pays préféré de Pénélope !

Le hijab

Combien de fois ai-je marmonné un "P….. de hijab!" : quand tu manges et qu'un bout trempe dans la soupe, quand un coup de vent te l'envoie dans la face ou te l'enlève (ce stress permanent de ne pas avoir la tête couverte), quand tu vas aux toilettes…, quand tu marches dessus (parce que tu n'es pas le blond de Gad Elmaleh), quand il fait chaud à crever et que ce truc t'étouffe, quand une de tes filles prend le bout qui pend pour une laisse, quand tu veux jouer au frisbee ou au foot ou courir pffff, quand tu vois dans les regards qu'on te reproche de mal le porter (pas assez couvrant) ou de le porter tout court (on compte sur toi l'étrangère libre pour faire évoluer les mentalités). J'en suis convaincue maintenant, le hijab est un véritable outil pour laisser les femmes à la place qu'on veut bien leur donner (la maison).

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