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Mer Noire côté géorgien : pins, air marin, coucher de soleil, jardin botanique

Après un stop à Poti qui ne nous emballe pas plus que ça, nous longeons la côte de cette mer bleue (eh oui, remarque fort pertinente des filles, la mer Noire est d'un bleu profond…), silhouettes de pins sur la mer, et nous arrêtons pour un dîner au coucher de soleil à Kobuleti. Charmante petite ville tranquille de bord de mer où les enfants jouent dehors avec mères ou grand-mères, quelques couples sur la plage de galets et 3-4 cafés idéalement situés face à la petite grande bleue. Nous y rencontrons Maia et Katerina, 2 sœurs fort sympathiques qui nous serviront de "conseils et traductrices" pour la soirée et nous réconcilient avec l'hospitalité locale :).

Globalement dans ce pays, la lumière du soir est douce et belle, bien plus que celle du matin ; le coucher de soleil sur la mer est superbe. Eh oui, nous sommes désormais plus à l'Ouest qu'à l'Est ; il y a des signes qui ne trompent pas...

Sur la route côtière se trouve le jardin botanique de Batoumi qui bénéficie de la richesse bien connue des terres de la mer Noire. Nous y sommes un peu avant 9h et devons attendre pour l'ouverture des grilles (l'horaire d'ouverture est 9h but…"that's Georgia"...La taciturne hôtesse n'arrivant qu'à 9h10, il lui faut ensuite connecter sa petite électronique de guérite et nous dire que nous ne pouvons pas rentrer parce qu'elle n'a pas la monnaie… Après nous être un tout petit peu moqués d'elle - ce qu'elle n'a visiblement pas perçu - et surtout avoir constaté avec stupeur que nous renvoyer à nos pénates ne la gênait nullement , nous lui suggérons que nous pouvons peut-être rentrer tout de même et qu'elle nous redonnera la monnaie lorsque nous repasserons après la balade… là, son visage s'éclaire (enfin, plutôt se détend légèrement) et elle nous dit "d'accord" (ouf). C'est fou comme les choses les plus banales peuvent sembler complexes parfois dans un esprit manichéen, habitué à se conformer à la Règle. Cela nous rappelle le "pas possible" non négociable du Canyon d'Otakse. Oserons-nous un raccourci vite fait en suggérant que cette attitude peu encline à négocier une situation (que nous avions aussi constatée en Chine) peut être héritée du communisme ? Hum, je crois oui :)

Batoumi, ville à la situation idéale occupant la pointe d'une avancée sur la mer, qui a du être charmantissime, avec ses maisons colorées à balcons et portes à volutes, qui aujourd'hui semble vouloir rivaliser avec un mini Las Vegas de bord de mer et ses immeubles insolites. Ça a son charme…

Passage de frontière : 30 minutes (nous passerons sous silence comment nous avons failli être doublement taxés pour notre infraction à l'assurance car nous aurions du payer l'amende dans les 48h - ce qu'avaient omis de nous dire nos flics véreux - et comment Manu, énervé par l'histoire, est parti sans rien payer et franchi les barrières sans encombre…). Nous v'la en Turquie !

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