Un violent orage nous accueille dans les terres, nous faisant regretter immédiatement de quitter le littoral, des grêlons gros comme des œufs de caille… on a peur pour notre pare-brise, mais au final on arrive sans casse et en glissant sacrément dans la boue, au milieu de champs de vignes, d'oliviers et grenadiers. Manu parvient miraculeusement à le mettre droit pour la nuit en glissant de droite et de gauche. Le lendemain, à la faveur d'un soleil radieux, la désincarcération se fait sans douleurs :)
Nous sommes sur le site de Pamukkale à 8h30, et ne sommes encore que peu nombreux pour admirer ces étonnants bassins calcaires qui se succèdent en cascades, de l'eau bleue ciel à l'intérieur. Certains accessibles à la baignade et presque vides encore. La falaise est d'un blanc immaculé, la luminosité est maximale, condamnés aux grimaces sur les photos ! Les russes se baladent avec leur chapeau et les chinoises avec leurs ombrelles, nous on est vraiment des touristes du dimanche !
En fait le site est très grand, nous suivons la passerelle qui longe la longue falaise à bassins plus ou moins remplis pour une superbe balade (encore tous seuls, tout le monde se masse au niveau des bassins accessibles à la baignade) qui passe ensuite par les restes d'une cité antique et un amphithéâtre géant. Super sympa. Lorsqu'on revient aux bassins, il y a du monde ! Ce qui ne gêne pas le moins du monde les filles qui s'adonnent à une baignade éclaboussante, puis bataille de chaux (le calcaire fait une pâte boueuse blanche au fond des bassins), puis à une fausse course de bobsleigh dans le falaj qui irrigue les bassins d'une eau tiède (la source est chaude), se répétant mutuellement "attention, c'est très très tiède !" - eh oui nous avons regardé Astérix mission Cléopâtre avant-hier soir :).