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Ephèse de pierre, marbre et briques - Izmir, shopping et piercing

Cela vaut-il le coup de payer la plus chère entrée de site à 40 L par adulte (soit 7-8€) pour aller voir l'ancienne cité d'Ephèse ? (sachant que nous avons évité quasi toutes les guérites précédentes en passant par des chemins de sioux… sauf Pamukkale). La réponse est oui. Pour une fois, on imagine assez bien une partie de cette cité antique, grandiose comme l'ont pu l'être toutes celles que nous avons croisées, peut être du fait que le sol, composé d'énormes blocs de marbre et autres matériaux minéraux, soit conservé sur une grande partie des voies principales et de cette bibliothèque incroyable dont subsistent encore les portiques sur 2 niveaux. Bref, alors que les autres ruines étaient plutôt un prétexte pour de joyeuses balades entre mer et pins, celles-ci dessinent encore une agréable et majestueuse cité de l'époque de Marc-Aurèle et Cléopâtre. Mais comme nos baignades quotidiennes nous manquent, Manu nous trouve une crique à mi-chemin d'Izmir.

Kuyubücü : une crique perdue, sauvage, une mer superbe, des rochers, des poissons multicolores et une baraque en ruine. Nous imaginons un instant racheter ce lopin de terre et nous faire notre vie ici… Et on repart ! Un tea time à Izmir pour hydrater nos cerveaux eniodés (on dit bien ensuqués, non ?).

Izmir est une chouette trèèèès grande ville avec un "kordon" soit promenade de bord de mer très sympa au coucher du soleil ; balançoire bateau pirate qui nous occupe bien 30 min, à essayer de rejoindre les nuages en chantant à tue-tête (on ne connaît personne ici, tout va bien !). On y mange des moules au riz poivré citronné dans la rue ; c'est bon !

On galère un peu pour trouver un spot pour la nuit, qui nous fait sillonner la ville et ses hauteurs (les quartiers sur les collines ont des allures de favelas avec eau courante et asphalte, mais ça squatte dehors partout), ses rues verticales et finalement nous fait atterrir sur un terrain en travaux des beaux quartiers, entourés d'arbres. Nickel !

Balade ascenseur bazar café shopping percing (passé le cap des 7 ans, on obtient le droit de rejoindre - ou pas - le club des pirates ; Salomé ressort avec des lobes rubis) et on repart !

Avant Istanbul, un stop sur la mer de Marmara, carrément moins belle et avenante que la Méditerranée, mais une mer rurale, à l'odeur de bouse de vache et de foin. On élit domicile pour la nuit dans une espèce d'écosystème protégé, marais, sables et rochers, arbres pieds dans l'eau au bord de la mer. On dort parmi les abeilles, grenouilles, oiseaux, écureuils et vaches (et sûrement d'autres qui n'ont pas pointé leur nez) qui peuplent la zone, après une chasse aux moustiques en règle qui laisse des traces un peu partout sur fenêtres et plafond. On achète du miel à un papy qui nous invite à grimper dans tous ses arbres fruitiers pour cueillir cerises et prunes (on se gave d'Erik - c'est comme ça qu'on appelle les prunes ici), puis on nous offre thé, pain et légumes à l'occasion d'un arrêt fontaine lessive. Les gens sont vraiment sympas !

Baignade quand même pour le Tonuuus, c'est frais, c'est bon et sur la route, on s'arrête à Gölyazi, un superbe petit village sous le signe d'Apollon (l'ancêtre de Manu ;) sur une péninsule sur un lac venteux et bleu. Cigognes et pélicans, barques bleues et maisons de briques et colombages aux formes étonnantes.

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