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Tirana, une capitale "de l'Est" vivante et agréable

Nos premiers pas dans cette petite capitale nous donnent un aperçu agréable. On se gare sans difficulté dans le quartier un poil délabré, coloré et animé du Blloku ( le Bloc) et on arpente les rues jusqu'à la place principale où nous tombons sur le BunkArt n°2… Nous voilà embarqués dans un sous sol frais et humide dans les horreurs du communisme albanais, depuis 1912 jusqu'à la révolution de 1990 (1990… c'était hier, nous avions 12-13 ans !). Histoires de police et milice qui ferment les bouches, encouragent la délation, torturent pour obtenir des "aveux", ferment les frontières, déportent et tuent. Bref, une énième histoire d'un régime qui, pour maintenir son pouvoir, ne peut tolérer aucune opposition ou critique, qui muselle et incite à la haine et la méfiance. Un parallèle évident avec le régime de Khmers rouges me semble-t-il, dans tout ce que le pouvoir peut avoir de plus faible et primitif. Et partout des inscriptions martelant qu'il faut se souvenir pour ne pas retomber dans l'horreur, que celui qui ne connaît pas son histoire n'a pas de futur… C'est tellement frais pour les albanais ! Du coup, lorsque le déluge s'abat sur nous juste après le déjeuner - qu'il est bon ce moelleux au chocolat ! - (quand je dis déluge, ce n'est pas un vain mot : la violence des gouttes obligent les automobilistes à s'arrêter où ils sont, aux piétons à s'abriter où ils peuvent -et ça fait mal !-, les rues défoncées se transforment en piscines… impressionnant !) et dès que nous aurons pu rejoindre le camion, nous visionnons Tomorrowland, futur / no futur, chacun est acteur !

Je ne sais pas si les filles captent tout, mais elles commencent à comprendre que nous avons de la chance en France (que ce soit question de religion ou de politique - les 2 notions se confondent pour elles… finalement, on parle d'idéologie, de (in)tolérance et de (in)capacité à évoluer) !

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