On est vraiment dans la continuité du Monténégro, mer bleue, pierres blanches et toits de tuiles rouges, seule la monnaie change : le Monténégro fonctionne avec des Euros mais n'est pas dans l'UE, tandis que la Croatie est dans l'UE mais a encore le Kuna. Bref, toutes les subtilités de l'Europe :))
Après une nuit de tempête, à se réveiller au rythme d'infernales rafales de vent en se demandant si c'est cette fois qu'on s'envole ou la prochaine, on se dirige vers Dubro (on aime bien jouer les familiers avec des abréviations évidentes) sous la flotte, mais on n'est pas en sucre ! Alors on chausse… les tongs et les capes de pluie, on trouve finalement très facilement à nous garer dans les contreforts de la vieille ville, on descend une série d'escaliers en pierre et on y arrive. Cette petite citadelle et ville grimpante aux influences clairement vénitiennes est superbe, un petit bijou sur l'eau, conformément à sa réputation ! La pluie est fine et s'arrête rapidement, attirés par une forte odeur de pâte feuilletée et chocolat tout chauds, nous atterrissons dans une boulangerie (les meilleures torsades choco de ma vie !!). On monte, on descend, on entre dans les églises, on glisse sur des pavés, on s'extasie sur un dôme ou une fontaine et on paye 40€ un dej (fort copieux et délicieux) de pizzas et risottos. Les prix croates nous ramènent vite fait à la maison :)
La côte est superbe, un passage éclair en Bosnie (on n'a pas le drapeau auto-collant, donc ça compte pour du beurre) pour rallier Dubrovnik au reste du pays, on prend la route du littoral. Un chapelet de petites villes tranquilles et peu/pas touristiques.
Notre parenthèse croate ne devrait pas durer plus de 2 nuits : 1. nous connaissons déjà pas mal la Croatie (Dubrovnik manquait au tableau de chasse, c'est fait !), et 2. pas de camping sauvage autorisé dans le pays (passible d'amende et preuves en frontière de sortie), et aucune envie de rallier un camping. Sur 2-3 nuits on a confiance en nos propriétés caméléon pour déjouer la vigilance des forces de l'Ordre.
